À propos de Soic Miterne
© Soic Miterne | Mon grand-père Lucien
Salut, je m’appelle Soic Miterne, c’est le surnom que ma famille m’a donné lorsque j’étais enfant. Je suis né à Paris et je vis actuellement en Asie.
Le “Netflix” de l’histoire de ma life
Ce site est un lieu d’archivage dédie à mes archives clip-vidéo, j’y stocke et organise les contenus trop anciens ou trop intimes pour être partagés sur mon portfolio commercial. Ce processus de sauvegarde est devenu nécessaire lorsque mes archives CD-ROMs des années 90 ont commencé à se détériorer et à devenir illisibles.
Paris, Banlieues, Shanghai
Le contenu principal de ce site est un journal photo-vidéo réalisé à Paris, Romainville, Les Lilas et Chelles de 1999 à 2013, puis à Shanghai à partir de 2014. Il retrace la vie quotidienne de mes amis et de ma famille sous forme de vidéos, diaporamas et photo-animations.
Années 80
J’ai développé ma culture artistique au conservatoire et à l’université grâce à des professeurs passionnants (Pascal Bonafoux, Jean-Louis Boissier, Jean-Claude Moineau, James Durand, Nathalie Lecroc, Philippe Donadini, Serge Dutrieux, Julio Laks…); mais c’est avec ma famille et mes amis que tout a commencé. L’art – et la musique en particulier – a toujours été omniprésent, sous des formes très variées.
Années 80 – Pop culture et violon classique
© Soic Miterne | Années 80
Mon grand-père Lucien – dessinateur industriel et mélomane – vouait un culte aux symphonies de Beethoven; ma grand-mère Yvonne était fan de Maria Callas et Paco de Lucía; Ma mère écoute Elton John, Francis Cabrel, Jacques Brel, George Brassens et adore le film « Amadeus Mozart » de Milos Forman. Mon grand frère, passionné de piano, qui me laisse entrer librement dans sa chambre, m’initie à la musique classique, au rock des années 60, à Gainsbourg, au jazz… mais également à tout un pan de la culture populaire française et américaine des années 80-90. Mon père, grand amateur du numéro du violoniste manchot et de Jacques Bodoin, finira de me décloisonner les genres. Ma mère m’inscrit au jardin musical dès mes 5 ans, puis l’année suivante en cours de violon classique.
1988 – Vinyles & Radio-cassette et Peinture
© Soic Miterne | Moi dans ma chambre. Au fond à gauche, mon premier lecteur-enregistreur.
En 1988, je mets en place un vrai-faux mini studio de radio dans ma chambre. Je passe des vinyles entrecoupés de jingles maison, j’invente des émissions dont je joue chaque intervenants, et j’enregistre le tout sur cassette audio. Mes nounours sont fans. Quelques années plus tard, me voyant dessiner, ma tante Françoise m’offre mes premiers canvas, des pinceaux et une boite de peinture à l’huile. Je commence alors à explorer très joyeusement le barbouillage et le crayonnage, produisant une série de charmantes petites croûtes.
Années 90
1995 – CD-ROM, VHS & Playstation
© Soic Miterne | 1995
En 1995, je relie ma Playstation One et mon magnétoscope VHS. Je commence à détourner les images présentes sur les premiers supports CD-ROM en les combinant avec diverses musiques. Je me rends compte pour la première fois que la musique n’est pas seulement de la musique, mais qu’elle peut-être aussi la meilleure amie (ou pire ennemie) de l’image.
1998 – Jazz manouche & Musique brésilienne
© Soic Miterne | Raphaël Faÿs au Franc Pinot, Paris, Octobre 2000
En 1998, chez un disquaire près de mon école, je découvre la virtuosité de Django Reinhardt, Stéphane Grappelli et Michel Petrucciani, ainsi que les sublimes harmonies d’Antonio Carlos Jobim (album “Getz / Gilberto”, 1963). Un choc esthétique qui comptera parmi les plus importants de ma vie. Comprenant et ressentant désormais l’importance de la musique – après avoir arrêté le violon pendant ma crise d’adolescence, je vais me ré-inscrire en cours de violon classique, piano et ensemble jazz. Un cap venait d’être passé: je n’entendais plus seulement la musique, je l’écoutais.
La nuit, la danse, le Brésil
Toujours en 1998, je commence à explorer la nuit parisienne, mon ami Christophe me fait découvrir notamment la toute nouvelle Favela Chic Paris. J’y découvre mon goût pour la danse ainsi que de très nombreux musiciens brésiliens du répertoire classique et contemporain, en rencontrant une communauté créative et un état d’esprit unique en son genre. À la même époque je participe au Festival Banlieues Bleues en tant que joueur de jambee au sein d’un gigantesque ensemble de tambours brésiliens Batucada. Un souvenir inoubliable de transe collective et de saignement de doigts.
1999 – Pentium, 3D & Photographie numérique
© Soic Miterne | Capture d’écran d’une vidéo en cours de réalisation
En 1999, peu de temps après la période trouble des compilations « Dance Club », je m’offre mon premier ordinateur Pentium, le logiciel LightWave 3D, ainsi qu’un Fujifilm MX-1700, un des tout premier appareil photo numérique grand public. Conquis par les possibilités offertes par le support, je réalise mes premières vidéos, mes premiers test en 3D, des photos, des photo-animations en stop-motion (photos prises en rafales) ainsi que des slideshows musicaux. Les années suivantes, ma vie quotidienne, celles de mes amis et de ma famille deviendront mon sujet de création principal. Voir toutes les vidéos.
Années 2000
2001 – Nan Goldin, Paris (Centre Pompidou)
© Centre Pompidou 2001, Photographie : Nan Goldin (c) Nan Goldin Studio
En 2001, je découvre le travail de Nan Goldin lors d’une rétrospective au Centre Georges Pompidou à Paris (Le feu follet, 11 octobre – 10 décembre 2001). Le choc est immense. Hypnotisé, je visite l’exposition des dizaines fois pour voir et revoir les slideshows de l’artiste. Je lui rends hommage en réalisant un slideshow-citation intitulé « Ballad of Sexual Independency ».
2001 – VJing au Nouveau Casino & La Java Paris
© Soic Miterne | Je suis comme je suis – VJing au Nouveau Casino & à La Java, Paris, 2001
En 2001, peu de temps après avoir réalisé une de mes première photo-animation, Philippe Donadini (artiste et enseignant) me propose de participer à des projections collectives, me permettant ainsi de faire quelques tests VJing, notamment à La Java et au Nouveau Casino (Paris).
2002 – Mixtapes & Tête de veau
En 2002, les propriétaires du bistrot Le Saint-Hubert me commandent une sélection de musiques. La patronne m’annonce la couleur : « Fais un peu comme Pompougnac, mais version campagne ». Convaincu, je réalise une suite de compilations mixtapes conçues pour « accompagner dignement la tête de veau servi par la patronne ». Les clients, bien que souvent saouls, seront sensibles à cette proposition musicale mêlant Johann Sebastian Bach, Cypress Hill, Charles Baudelaire, Louis-Ferdinand Céline ou Vincent Van Gogh.
2008 – Guitare, tablatures et jam
© Soic Miterne | 2008, Guitare, tablatures et jam sessions
Début 2008, entre deux stages de fin d’études, j’apprends à “grattouiller” de la guitare pop rock / jazz grâce à YouTube et aux tablatures simplifiées. Ayant délaissé la pratique du violon depuis quelques années déjà, je redécouvre les plaisirs de jouer d’un instrument, en accompagnant notamment mon grand frère qui joue assidûment du piano depuis l’enfance. J’emmène ma guitare partout en week-end et en soirées, et je constate avec surprise que certains de mes amis “non musiciens” aiment – et savent chanter. Je prends alors l’habitude d’amener toujours avec moi un petit feuillet de paroles et de tablatures, en organisant parfois pendant nos soirées des petites jam session improvisées dans les cuisines ou les couloirs de nos appartements.
Années 2010
2012 – Musique électronique
En 2012, mon amie Craquotte me fait découvrir Burial, Four Tet et de nombreux autres artistes issus de la scène anglaise et berlinoise. La même année, je rencontre un des membres du groupe electronica-pop GNG du label MonsterK7, qui me fera partager son amour pour la scène électro underground de Paris. En tant que spectateur, je vis mes premières véritables expériences électro au 6B à Saint-Denis, au festival « Villette Sonique » à Paris, puis au Grand Palais lors de la soirée « We Love Dynamo ». La musique de James Blake, Mouse on Mars, Erol Alkan, Gesaffelstein et Richie Hawtin, notamment, m’ouvriront de nouvelles perspectives musicales.
2013 – Tracktor & Monster Sound System
En 2013, sur les conseils de Germain, ami et collègue membre du collectif GNG Collective, je test le logiciel Tracktor. La puissance et la déconcertante facilité d’utilisation du soft me permet de mélanger mes morceaux préférés. Je commence alors à explorer de manière beaucoup plus précise qu’auparavant l’univers de l’Edit et du Mashup; chose que je faisais déjà sous Adobe Première mais de manière très artisanale. Aussi, le potentiel « participatif » du logiciel me donne l’idée des Monster Sound System, des petites soirées privées avec playlists ouvertes et accès libre au logiciel. Dans des sets totalement improvisés, les convives sont invités à mixer leurs propres sons en live, donnant naissance à de grands moments d’hystérie collective.
2014 – 2019 | Mixtapes & SAGB Shanghai
© Soic Miterne | Super Attractive Ghetto Blaster Shanghai. Photo by Keint, 2015
En 2014, je déménage à Shanghai avec mon amie pour y travailler et étudier. C’est ici que je vais reprendre la vidéo en commençant par les Shanghai Video Mixtapes, un hommage à notre vie à Shanghai. C’est là aussi que je vais rencontrer le crew de DJs français Super Attractive Ghetto Blaster. En organisant des soirées et en créant des contenus pendant leur temps libre, ils initient la plus célèbre des soirées alternatives d’afterwork à Shanghai (SAGB Afterworks), d’abord à La Cava puis à The Cut Rooftop. Je commence rapidement à faire quelques gig solo en parallèle. En Avril 2017, je joue avec DJ Cavia pour le Grand Opening du Café des Stagiaires Julu Lu, devant plus de 3000 personnes. Une expérience musicale inoubliable. En 2016, 2017 et 2018, plusieurs dates sont organisées par SAGB Shanghai au Bar Rouge Shanghai, Unico Shanghai et Café des Stagiaires Shanghai, entre autres. Découvrez toutes les vidéos produites pendant cette période folle.
Années 2020
2020 – Futurs souvenirs
© Soic Miterne – Shanghai Micro Stories. China, 2017 – 2019
Dans le flow de cette nouvelle décennie, déménageant à Saigon pour de nouveaux défis, je décide désormais de poster tous mes nouveaux et futurs travaux personnels (vidéos et sons) directement sur mon portfolio principal. L’objectif étant de faire converger d’avantage mes travaux personnels et commerciaux. Découvrez les Shanghai Micro Stories et le reste de mes travaux personnels.
À suivre…
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